Cette année je me suis décidé à la dernière minute pour descendre au BLED (Elgoraane, Commune Oued Naam, Boudnib, ERRACHIDIA). Malheureusement, je n’ai pas trouvé un billet du CTM et je me suis rabattu sur une allée en Bus (autocar). Le départ était à 22h 15 mn. Nous démarrions à l’heure dans un ancien autocar, le voyage ne commençait pas agréablement, comme le bus est petit, il est devenu très vite archi comble. Les passagers n’ont pas de choix alors, ils occupaient tout le couloir du bus, nous partions très lentement sans climatisation ni mesures de sécurité, tout d’un coup notre moyen du transport est devenu une poubelle, des mouchoirs, des sacs plastiques, et des déchets alimentaires etc. A mi-chemin et plus exactement à ZAIDA, le chauffeur pilait et faisait descendre tout ce qui est à bord pour prendre leur diner. Tout le monde se dirigeait vers le boucher pour acheter de la viande achée, moi par contre je faisais l’exception et je suis allé chez un épicier pour acheter du lait, du fromage, parce que ma mère m’a conseillé de ne pas consommer la viande à ZAIDA en raison de l’absence des normes sanitaires.
A 6 h du matin, nous somme arrivés à la gare routière d’ERRACHIDIA, après huit heures de voyage pénible et fatiguant, je me trouve obligé de chercher un autre moyen de transport pour me rendre à Boudnib à 90 km d’Errachidia. Souvent ce sont les taxis qui assurent la liaison mais ce qui est anormal c’est que le tarif du transport est doublé, les gens se sont habitués à la flambée du prix des billets chaque fois de tels événements s’approchent. Il est de 50 DH. Après une heure et demie de voyage, je suis obligé une seconde fois de chercher un troisième transporteur qui ne peut être que des fourgonnettes. Ces dernières transportent aussi bien les gens que les animaux, la distance est de 45 Km pour pouvoir rendre visite à mes parents et mes proches, A 15 km de Boudnib, le réseau téléphonique devient impossible faute de couverture.
A mon arrivée au BLED exactement à 14 h de Rabat, c’est tout un progrès en matière d’infrastructure de base que j’observe le premier, une route goudronnée, l’électricité, l’eau potable, bref, un changement de mode de vie, usage de technologie de toutes sortes, etc.
Le jour de la fête de l’AID, voulant féliciter mes amis installés en ville, je me trouve devant l’impossibilité d’établir mes appels, la seule manière consiste à monter sur une colonne et chercher les points qui me permettent de trouver une couverture de réseau. Le problème devient plus compliqué parce que tous les points sont occupés par des vielles femmes qui veulent appeler leurs enfants en ville. Je dois me patienter plus d’une heure pour établir mes communications.
Ouf ! Une fois les vacances expirées, c’est le même problème de transport qui m’attend mais très délicat cette fois-ci car la demande est supérieure à l’offre, mais malgré tout ça, une semaine de repos tranquille au BLED est suffisante pour oublier les problèmes du voyage. Enfin je ne peux que dire j’adore ELGORAANE ma petite localité lointaine. Elgoraane éternel.
A 6 h du matin, nous somme arrivés à la gare routière d’ERRACHIDIA, après huit heures de voyage pénible et fatiguant, je me trouve obligé de chercher un autre moyen de transport pour me rendre à Boudnib à 90 km d’Errachidia. Souvent ce sont les taxis qui assurent la liaison mais ce qui est anormal c’est que le tarif du transport est doublé, les gens se sont habitués à la flambée du prix des billets chaque fois de tels événements s’approchent. Il est de 50 DH. Après une heure et demie de voyage, je suis obligé une seconde fois de chercher un troisième transporteur qui ne peut être que des fourgonnettes. Ces dernières transportent aussi bien les gens que les animaux, la distance est de 45 Km pour pouvoir rendre visite à mes parents et mes proches, A 15 km de Boudnib, le réseau téléphonique devient impossible faute de couverture.
A mon arrivée au BLED exactement à 14 h de Rabat, c’est tout un progrès en matière d’infrastructure de base que j’observe le premier, une route goudronnée, l’électricité, l’eau potable, bref, un changement de mode de vie, usage de technologie de toutes sortes, etc.
Le jour de la fête de l’AID, voulant féliciter mes amis installés en ville, je me trouve devant l’impossibilité d’établir mes appels, la seule manière consiste à monter sur une colonne et chercher les points qui me permettent de trouver une couverture de réseau. Le problème devient plus compliqué parce que tous les points sont occupés par des vielles femmes qui veulent appeler leurs enfants en ville. Je dois me patienter plus d’une heure pour établir mes communications.
Ouf ! Une fois les vacances expirées, c’est le même problème de transport qui m’attend mais très délicat cette fois-ci car la demande est supérieure à l’offre, mais malgré tout ça, une semaine de repos tranquille au BLED est suffisante pour oublier les problèmes du voyage. Enfin je ne peux que dire j’adore ELGORAANE ma petite localité lointaine. Elgoraane éternel.
Rachid BEDDAOUI
